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NICE  D'HIER
37
     Cartes postales anciennes ....

NICE RETROUVÉE
par Yves BRUGIERE
Nous nous intéressons aux monnaies et à leur histoire mais aussi à notre ville.  Celle-ci a beaucoup chagé en un siècle. Les cartes postales anciennes permettent de revoir Nice comme on ne l'imagine pas. Nous présenterons sur cette page une sélection de vues anciennes montrant Nice et ses habitants entre 1895 et 1930 avec quelques explications historiques. Beaucoup de choses ont changé, certaines ont heureusement survécu et ces belles images permettent de revoir, avec une pointe de nostalgie, un passé disparu. Celui-ci ressurgit parfois comme le tramway, supprimé en 1953 et aujourd'hui en cours de reconstruction. Découvrez ci-dessous un aperçu de cette sélection.
La Promenade des Anglais et le casino de la jetée-promenade vers 1910. Reconstruit après l'incendie du premier casino en 1883, ce majestueux et spectaculaire édifice, vedette des années folles, fut sans sans doute le bâtiment le plus photographié de Nice. Il fut finalement démonté en 1945, permettant à la Baie des Anges, de retrouver sa  perspective originelle avec une magnifique courbure, vierge de toute construction.
La marchande de socca sur le quai du Midi

Sorte de crêpe faite avec de la farine de pois chiche, frite et copieusement assaisonnée de poivre , la socca est l'une des grandes spécialités niçoises; on peut encore la déguster à Nice sur le Cours Saleya ou non loin de la place Garibaldi; on voit toujours passer dans le Vieux-Nice des mobylettes tractant de drôles de remorques à plateau à socca en forme de chapeau chinois...
On rencontrait autrefois de curieux équipages au hasard
des rues de Nice ...
... mais aussi d'élégantes niçoises sur le quai du Midi
Le carnaval de Nice (ici 1907) - il attire toujours beaucoup de monde - la ville a une longue tradition carnavalière
Anciennement, beaucoup de Niçois se déguisaient pour aller au Carnaval - aujourd'hui,  les enfants sacrifient encore à cette tradition
Une tradition séculaire

Aujourd'hui comme il y a cent ans, un coup de canon est tiré chaque jour à midi à partir de la colline du Château pour marquer la fin de la matinée - on utilise à présent un mortier pour lancer l'explosi
Vue générale de Nice vers 1910: l'entrée du port et la colline de l'ancien château, site occupé par les colons phocéens au IIIème siècle av. J.C. Au Moyen-Age, le puissant château des ducs de Savoie se dressait sur ce rocher. Il fut arasé jusqu'à la moindre pierre sur l'ordre de Louis XIV en 1706. Aujourd'hui, les touristes le recherchent désespérement ... La ville s'est notablement étendue depuis cent ans. Les collines à l'arrière, que l'on devine boisées sur l'image, sont aujourd'hui blanchies par les innombrables immeubles qui y ont poussé.  Aidés par quelques posidonies, les défenseurs du site du port ont obtenu l'abandon du projet de construction d'une seconde digue destinée à accueillir de grands navires de croisière, qui aurait été parallèle à celle visible sur la photo.
Vestiges des Arènes de Cemenelum (IIIè s.) - Ils rappellent que Nice était déjà la préfecture des Alpes-Maritimes sous l'empire romain
Les arènes ont été légèrement restaurées - elles accueillent aujourd'hui des concerts dans le cadre du festival du jazz
Le port de Nice en 1905

appelé aussi bassin Lympia

Cent ans après, il présente le même aspect mais il est aujourd'hui encombré par les bateaux de plaisance - difficile de voir l'eau lorsqu'on se promène le long des quais...
Le port  de Nice vers 1910 - les vieux gréements ont cédé la place aux yachts de luxe et aux grands navires faisant la liaison avec la Corse, mais quelques "pointus" niçois amoureusement entretenus par leurs propriétaires, témoignent encore du passé traditionnel maritime de la cité.
Les seuls chevaux qui subsistent de nos jours sur le port de Nice sont ceux des yachts qui s'y trouvent remisés...
A l'entrée du port: la Réserve et ses constructions pittoresques: le bateau et le "temple" central ont disparu mais le restaurant existe toujours et permet de déjeuner ou de dîner agréablement en surplombant l'eau et en observant le va-et-vient des navires entrant ou sortant du port de Nice.
Pointus sur les galets de la plage des Ponchettes - Nice comptait au début du XXème siècle de nombreux patrons pêcheurs, une prud'homie et un Consulat de mer. Les pêcheurs ramenaient notamment la fameuse "poutine", avec laquelle on confectionnait de délicieuses omelettes! Ils ne sont plus que quelques-uns aujourd'hui. Remarquer au fond la tour Bellanda, dernier vestige de l'ancien château des ducs de Savoie. Cent ans après le site est toujours le même.
Entrons à présent dans le Vieux-Nice par les Ponchettes, et découvrons le coeur historique et garde-manger de la ville,
que l'on appelait jadis le "Babazouk", dont nombre de constructions remontent au 16ème/17ème siècle.
La rue des Ponchettes - ce coin pittoresque existe toujours à l'identique - le cours Saleya est juste derrière
La rue de la poissonnerie appelée "la marina". Cette rue existe toujours mais on n'y vend plus de poisson.Y était négocié le produit de la pêche ramené par les pointus niçois. Les pêches  ne devaient  pas être toujours mirobolantes car les Niçois ont pris l'habitude d'importer de la morue séchée  ce qui a donné naissance à un plat local très apprécié: le stockfish ou estocaficada.
Il y a cent ans, il n'y avait pas autant de monde qu'aujourd'hui dans les rues du Vieux-Nice...
Le peuple de Nice - Niçoises et leurs enfants au lavoir du Malonat dans le Vieux-Nice. La vie y était dure et inconfortable mais la convivialité était de mise. Aujourd'hui, on ne connaît parfois même pas ses voisins de palier...
Carrièra du Vieux-Nice et  pitchouns garis des rues - l'époque était dure pour les enfanst des mals lotis
Les bugadières du Paillon. Elles sont une image marquante de la cité niçoise du début du XXème siècle. Elles gagnaient durement leur vie en effectuant un travail de forçat. Agenouillées tout le jour sur les galets du Paillon, et le visage buriné par le soleil, elles lavaient le linge des heures durant, les mains plongées dans l'eau froide. Ci-dessous: le contraste saisissant entre les malheureuses qui gagnaient quelques sous à genoux, et le splendide casino de la jetée où des sommes folles étaient dépensées en une soirée ...
Le Paillon vu de la tour Saint-François - la plupart du temps à sec, il connaît parfois des crues redoutables - il est aujourd'hui recouvert dans sa quasi-totalité
La rue de la Providence - place Sainte Claire - cette image offre une vision apocalyptique d'un Vieux-Nice agonisant, sale et délabré qui n'a manifestement pas bénéficié des investissements énormes de la Belle- Epoque dirigés dans les nouveaux quartiers; ce n'est que vers 1980 qu'un important programme de réhabilitation du Vieux-Nice sera engagé par la municipalité
Les abords de la place Rossetti
La rue Rossetti et le clocher de Ste-Réparate
Anciennement, on installait des chaises dans la rue pour prendre le frais et parler avec ses voisins
Le marché aux fleurs vers 1905 (aujourd'hui rue Saint- François de Paule) - au centre, l'immeuble de l'opéra de Nice - là encore, la rue n'a pas changé sauf les terrasses de restaurant qui ont remplacé les étals de fleurs
Le marché du cours Saleya en 1906. A droite l'ancien palais des rois sardes aujourd'hui palais préfectoral et confortable résidence du Conseil général. Cent ans après, le bâtiment est toujours là, identique. Les producteurs de légumes aussi. Seule différence: les chalands ne portent plus le chapeau melon ou le feutre noir des montagnards.
Le Cours Saleya - il y a toujours autant d'animation les matins de marché
Cent ans après, on peut toujours acheter la même socca au même endroit sur le cours Saleya
Le Palais de justice de Nice - après avoir été encombrée des décennies durant par le stationnement automobile, la place du Palais a retrouvé son aspect piétonnier originel - le bâtiment, toujours en place, a été rehaussé d'un étage supplémentaire, finalement supprimé lors de la réhabilitation complète du Palais
Quittons à présent le Vieux-Nice pour découvrir le front de mer qui se modernise notablement à partir de 1880
avec la poussée touristique ...
Le pont des Anges. Il enjambe le Paillon. Avec lui, Nice franchit son Rubicon pour partir vers 1880 à la conquête de l'Ouest.
Le prestigieux hôtel Ruhl. Construit à la place de l'Hôtel des Anglais, ce fleuron de la Promenade du même nom fut remplacé à son tour dans les années 1975 par le moderne Hôtel Méridien, ce que regrettent de nombreux Niçois.
Le Ruhl a disparu mais par bonheur et grâce à l'opiniâtreté de ses irréductibles propriétaires, il reste son pendant, l'hôtel Negresco, aujourd'hui classé monument historique, pour évoquer les palaces de la Belle-Epoque. Les voyageurs y sont toujours accueillis par un portier en livrée très stylé portant le chapeau à plume. 
Le Palais de la Méditerranée. Splendide témoignage de l'architecture des annes 30 sur la Promenade des Anglais, il était promis à la démolition dans les années 1980. Il fut finalement sauvé in extremis de l'appétit des promoteurs par le classement de sa façade à l'inventaire des monuments historiques par le ministre de la Culture de l'époque. Des années durant, les Niçois ont pu contempler sa façade désolée, telle un gigantesque décor de cinéma abandonné. Réhabilité, le bâtiment a retrouvé extérieurement son lustre d'antan. Il accueille aujourd'hui un casino, une salle de spectacles et des résidences privées.
Partons à présent de la place Masséna, coeur de la ville, pour y observer l'expansion de la cité vers le Nord  ...
La place Masséna (à dr. ):  Le splendide bâtiment de l'ancien casino municipal que l'on observe au centre de l'image avec ses toiles de tente a disparu. Il a été remplacé par une esplanade qui aère visuellement la place et ouvre aux promeneurs une très belle perspective sur les montagnes de l'Est de Nice. Le tramway a aussi disparu mais il est en train d'effectuer son grand retour... Empruntons le tramway et remontons l'ancienne venue de la Gare.
L'élégante clientèle du café Monnot
La Belle Epoque au glacier de la place Masséna
Ci-dessous: L'avenue de la Gare, devenue avenue de la Victoire et aujourd'hui avenue Jean-Médecin. Principale artère nord-sud de Nice, elle se prépare à accueillir à nouveau le tramway. Les platanes ont disparu. Ils seront remplacé par un autre type d'arbres,  moins sujet au maladies. L'arrachage de ces arbres séculaires n'a pas été sans consterner de nombreux Niçois.
Dans quelques mois, l'image des tramways sur la place Masséna ne sera plus une image de carte postale, mais à nouveau une réalité.
Ci-contre: la gare P.LM. de Nice en 1910. Construit peu après le rattachement de Nice à la France en 1860, ce beau bâtiment avec son immense verrière existe toujours à l'identique. Seuls les taxis qui attendent toujours les clients se sont nettement modernisés...
La gare du Sud ou gare du " train des Pignes" - ancien terminus de la ligne Nice-Digne des Chemins de Fers de la Provence - sa façade majestueuse et sa verrière ont été sauvées de la démolition grâce à leur classement in extremis à l'inventaire des monuments historiques - malgré ces contraintes, le site devrait accueillir dans les années à venir la nouvelle mairie de Nice
L'ancien Hôtel Impérial en 1909. Ce majestueux bâtiment rappelle les prestigieux résidents russes, notamment le tsarevitch, qui séjournaient régulièrement à Nice avant la Révolution d'octobre 1917. 
Le Regina. Colossal bâtiment, navire-amiral de l'ancienne hôtellerie niçoise, aujourd'hui transformé en résidences privées, son nom est associé à jamais à la reine d'Angleterre et impératrice Victoria, qui affectionnait particulièrement Nice et le quartier de Cimiez.
La mode "pyjama" à Nice vers 1932
Allez, un petit cadeau pour la fin. Il n'y a pas qu'à Copenhague où l'on peut voir des sirènes sur les rochers...
Pour voir d'autres cartes postales anciennes de Nice et avoir d'autres informations sur l'histoire de la ville : http://www.nissalabella.net
  
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