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MOYEN-AGE  /  RENAISSANCE  -  La Reine Jeanne
21
Histoire et monnaies de
 
JEANNE DE NAPLES, COMTESSE DE PROVENCE (1343-1381)
par Yves Brugière,
Cercle numismatique de Nice
Au Moyen-Age, Jeanne d’Anjou, comtesse de Provence, reine de Sicile, de Naples et de Jérusalem a marqué le Sud-Est de son histoire tragique. Ses monnaies nous rappellent son long règne mouvementé.
Petite-fille de Robert le Sage, Jeanne d’Anjou, hérite en 1343, à la mort de son grand-père, du comté de Provence et du royaume de Naples. Mariée depuis l’âge de cinq ans à l’un de ses cousins, André de Hongrie, elle n’en souhaite pas moins administrer ses possessions elle-même.
Mais les temps sont troublés. Ses territoires sont ravagés par les Grandes Compagnies puis par la Grande peste. En Italie, la lutte fait rage entre partisans du Pape (Guelfes) et de l’empereur (Gibelins).
La situation s’aggrave en 1347. Le mari de Jeanne est étranglé et celle-ci, qui s’est rapidement remariée avec son cousin, l’ambitieux Louis de Tarente, est suspectée. Le pape ouvre une enquête et Louis de Hongrie, frère d’André, investit Naples où il exerce de sévères représailles. Jeanne prend alors la fuite et se rend en Avignon pour participer au procès sur la mort de son époux. Finalement innocentée, elle abandonne Avignon à la papauté pour la somme de 80.000 florins.
Elle multipliera par la suite les aliénations domaniales pour payer la défense de ses possessions provençales. Les grands princes menacent en effet son vaste domaine.
En 1365, l’empereur rappelle sa suzeraineté sur la Provence. En 1370, le roi de France, Charles V, envoie son frère Louis assiéger Tarascon. Affolée, Jeanne recherche des soutiens. Veuve à quatre reprises et dénuée pourtant du moindre héritier, elle adopte Charles de Duras, époux de sa nièce Marguerite.
Mais le Grand schisme, va précipiter les évènements. En 1378, un pape est installé à Rome et il s’oppose à celui d’Avignon.   Jeanne se rallie au pape d’Avignon. Le pape de Rome la déclare aussitôt déchue de ses droits sur le trône de Naples au profit de Duras. Ce dernier exige aussitôt son royaume.
Jeanne teste alors en faveur de Louis d’Anjou mais Duras n’accepte pas ce revirement. Il fait étouffer Jeanne à Naples en septembre 1381 entre deux matelas.
Triste fin de règne qui laissera la Provence en proie à une guerre civile entre angevins et durassiens. La perte du comté de Nice s’ensuivra en 1388.
Jeanne de Naples - Sol coronat ou parpaïolle
Demi-gros ou uthène – vers 1355 - Tarascon
Un riche monnayage

Au cours de ses trente-huit années de règne, la reine Jeanne a émis un abondant monnayage d’or, d’argent et de billon dans ses ateliers d’Avignon, puis de Saint-Rémy-de-Provence et Tarascon. Parmi les espèces d’or, beaucoup de florins et de francs à pied copiant ceux de Charles V. A signaler le mythique franc à la robe longue et l’exceptionnel  florin au portrait de la reine. 
Conclusion: un bilan contrasté 

Perte d’Avignon, du royaume de Naples, peste, brigandages: le règne de la reine Jeanne est traditionnellement reconnu comme l’un des plus malheureux de l’histoire de la Provence. 
Pourtant, celle-ci y reste populaire. Les nombreuses rues à son nom témoignent de la reconnaissance de ses anciens sujets pour ses libéralités et privilèges, pour avoir proclamé la Provence inaliénable en 1347 et surtout pour avoir permis à de nombreuses cités de racheter leur indépendance.
Les monnaies portent son nom et ses titres (reine de Sicile et de Jérusalem et comtesse de Provence). Sur les espèces émises de 1349 à 1362 apparaît le nom de son second mari, Louis de Tarente, les trois autres n’ayant pas eu droit à ce privilège.
A l’exception du sol coronat, les espèces de Jeanne restent peu courantes.
à g. : le mythique franc d’or à la robe longue (après 1370)
Ci-dessous : rarissime florin dit « de testa » - 1368 - Tarascon 
Illustrations N. et B. d’après H. Rolland, in Monnaies des comtes de Provence, Paris 1956.
à dr. :  franc à pied copiant ceux de Charles V
  
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